chambres du troisième couloir

Marie et Faust traversèrent les couloirs du bâtiment où se trouvaient les chambres des élèves animés par les réclamations de Faust et les rires des autres élèves. Arrivée devant la porte, Marie sortit une clef accroché à un pendentif blottit dans l’entre deux seins et l’engouffra dans la serrure. Elle entra dans la chambre suivit de Faust qui ne disait plus rien, décidé à faire une grève de sa sublime vois pour punir les incompétents responsables de cette situation.

_Bien mon lit est le deuxième, celui qui est côté fenêtre. Mes affaires sont dans les trois tiroirs du haut et les santons sur l’hôtel sont à moi, pas question que tu y touches.
_Mais je n’ai que deux tiroirs et un tout petit lit ! En ma qualité de noble sang je demande réparation ! Pourquoi une roturière aurait tous les avantages ?
_D’une parce que je suis l’aînée, de deux parce que je suis une femme et que la galanterie l’imposerais aux gens de bonne manière, de trois parce que c’est ma chambre et que je suis installée là depuis deux ans et quatre parce que je ne te laisses pas le choix. Maintenant pose tes affaires et suit moi…

Faust posa ses affaires sur son lit et suivit Marie en se disant que finalement il avait au moins eu la chance de tomber sur une très jolie prêtresse qui devrait s’occuper de lui toute l’année.

Bon ça c’est la salle de bain. Mes affaires sont là et je t’interdis d’y toucher. Je suis prioritaire à prendre la salle de bain et si tu tente quoi que se soit de déplacé envers moi je te promet que tu seras punis très sévèrement par le seigneur. Pour la prière ici c’est un matin et une le soir. Pour toi je pense que quelques unes de plus de temps à autre ne ferons pas de mal…
Aller maintenant moi je vais voir les autres élèves de troisième année. Je te laisse ranger tes affaires.

Marie se signa devant l’hôtel et sortit de la chambre. Faust resta assis longtemps sur son lit en se demandant comment ranger ses affaires dans deux petits tiroirs. Après quelques heures passées à remuer le problème dans tous les sens et avoir casé toutes ses affaires, Faust s’accorda un petit moment de répit et s’allongea de tout son long dans son lit. Quand Marie rentra le soir, Faust n’avait pas bougé d’un pouce, affalé comme un bébé dans son lit, la bave dégoulinant sur les draps. Décidément se nouveau colocataire était un vrai fainéant. Elle pris sa rosaire blottis contre son cœur et récita sa prière du soir avant de se coucher dans ses draps.

Le lendemain quand Faust se réveilla avec la marque des draps tatouée sur sa joue, le soleil était déjà haut et Marie partie de la chambre. Un petit message était déposé sur une paire de serviettes propres.

Citation :: Je t’ai laissé dormir pour cette fois parce que c’est ton premier jour mais ce sera la dernière. Tes cours commencent à 8h30. Tu peux aller prendre ton déjeuner à la cafétéria. Elle est indiquée par des panneaux. Pour ma part j’ai mes propres cours. Je te retrouve en fin de matinée.
Marie

Faust se leva, enfila une nouvelle robe, pris son sceptre et se dépêcha de rejoindre la cafétéria sans penser que son premier cours était déjà commencé…